décentrement

décentrement [ desɑ̃trəmɑ̃ ] n. m.

• 1899; de décentrer

1 ♦ Opt. Défaut d'alignement des centres des lentilles d'un appareil optique. ⇒ décentrage.

♢ Photogr. Action de décentrer un objectif afin que son axe ne soit pas au centre du cliché. Appareil à décentrement.

2 ♦ Rare Décentration.

● décentrement nom masculin Défaut d'alignement des centres des lentilles. Dispositif d'un objectif photographique qui permet de déplacer l'axe optique parallèlement à lui-même afin de modifier la position de l'image. ● décentrement (synonymes) nom masculin Défaut d'alignement des centres des lentilles.

Synonymes :

- décentrage

décentrement

n. m. ou décentration n. f.

d1./d OPT Défaut d'alignement des centres des lentilles.

d2./d PHOTO Action de décentrer l'objectif d'un appareil photographique. Syn. décentrage.

décentration [desɑ̃tʀɑsjɔ̃] n. f. ou décentrement [desɑ̃tʀəmɑ̃] n. m.

ÉTYM. 1845, décentration; décentrement, 1899; de décentrer.

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♦ Didact. Action de décentrer, son résultat. || La décentration, le décentrement des perceptions.

♦ Spécialt, opt. Défaut d'alignement des centres des lentilles d'un appareil optique. — Action de décentrer un objectif (pour que son axe ne soit pas au centre du cliché). || Appareil à décentrement.

♦ Didact. ou littér. Action de prendre comme point de référence un autre centre que soi-même, ou que celui habituellement pris.

1 La troisième (voie méthodologique), surtout représentée dans les écoles ayant subi des influences marxistes, consiste à coordonner l'analyse structuraliste avec l'analyse historique, l'explication consistant alors à combiner la structure et la genèse. Jointes aux recherches ethnologiques (et il convient de signaler le regain d'intérêt qui depuis quelques années semble se manifester un peu partout pour les formes politiques et culturelles de développement), ces tendances historico-structuralistes sont naturellement de nature à favoriser la « décentration » des observateurs occidentaux.

J. Piaget, Épistémologie des sciences de l'homme, p. 79.

2 (…) la force subtile de cette œuvre (de Proust) c'est de nous faire opérer, dans un exercice hautement antiromanesque (le décentrement savamment entretenu entre le je du romancier qui n'écrit pas son œuvre et le je présupposé de Marcel Proust qui fait parler ce je non encore advenu), l'illusion en nous (…) de la réminiscence de figures et de lieux qui nous sont donnés (…) comme étant des figures et des lieux que nous aurions connus.

J. Gillibert, la Création littéraire, in la Nef, n^o 31, p. 95.

Encyclopédie Universelle. 2012.